Patrick Timsit est né à Alger le 15 juillet 1959 de parents juifs d’origine berbère. Il a vu le jour dans la ville d’Alger le 15 juillet 1959, de parents de confession juive et issus de la communauté berbère.
À l’âge de deux ans, sa famille déménage à Paris. Il a grandi dans l’atelier de maroquinerie de ses parents, situé rue du Temple. Il a obtenu son baccalauréat en tant que candidat libre.
Après avoir travaillé dans l’import-export et l’immobilier, il a ouvert sa propre agence en 1983. Attiré par le théâtre, il a suivi des cours du soir et a écrit son premier one-man-show intitulé « Les Femmes et les enfants à mort », qu’il a joué au festival d’Avignon.
Il a alors décidé de se consacrer entièrement au spectacle. Dans les années 90, il s’est fait remarquer pour son humour noir et provocateur, abordant des sujets délicats dans ses sketches. Son premier rôle au cinéma date de 1991 dans « Une époque formidable » de Gérard Jugnot. Il a ensuite enchaîné avec des films tels que « La Crise » de Coline Serreau (1992), « Un Indien dans la ville » (1994) et « Pédale douce » (1996), qui ont confirmé son talent d’acteur. Après avoir exploré différents genres, il est revenu à des films plus légers comme « Paparazzi » (1997) ou « Le Prince du Pacifique » (2000). En 2000, il a réalisé son premier film, « Quasimodo d’El Paris », dans lequel il tenait également le rôle principal.
Après quelques années moins prolifiques, il a renoué avec le succès en incarnant Francis Pignon dans l’adaptation théâtrale de « L’Emmerdeur » de Francis Veber en 2005. En 2008, sa comédie musicale « Les Aventures de Rabbi Jacob » a été un échec, mais il a retrouvé le succès avec son one-man-show « One Man Stand-up Show », co-écrit avec d’anciens auteurs des Guignols de l’info. Son retour au cinéma en 2012 avec « Sur la piste du Marsupilami » d’Alain Chabat et la comédie « Stars 80 » annonce une période prolifique. Il enchaîne les succès sur grand écran et sur les planches, explorant des registres plus dramatiques. De « Robin des bois, la véritable histoire » (2015) à « Dream Team » (2016) en passant par « Stars 80, la suite » (2017) et le biopic « Dalida » (2017) où il incarne Bruno Coquatrix, il multiplie les performances. En 2019, il tourne « J’irai où tu iras » de Géraldine Nakache.
Il a annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière sur scène avec son dernier spectacle intitulé « Adieu… Peut-être. Merci… C’est sûr », qui sera présenté à l’Olympia du 26 décembre 2020 au 3 janvier 2021. Le 28 février 2024, il sera à l’affiche de « Tomber du camion », aux côtés de Valérie Bonneton. Côté vie privée, il est père de deux fils, Lazare et Lucien.