Née le 18 février 1962 à Montélimar de son vrai nom Marianne Gandolfi, Marianne James se tourne très tôt vers la musique. Elle prend des cours de guitare, et pas avec n’importe qui, puisque son professeur n’est autre qu’Antoine Petrucciani, le père du célèbre pianiste Michel Petrucciani. À 11 donc, elle a déjà une oreille musicale grandement influencée par le jazz, courant que l’on retrouvera fréquemment dans son répertoire. Pour la petite anecdote, le pseudonyme James est un hommage à son parrain.
Après des études en musicologie à la Sorbonne et une licence, Marianne ne tarde pas à se faire remarquer et en 1980, le conservatoire national de Paris lui décerne le premier prix de chant.
Malheureusement, les diplômes et les récompenses ne l’aident pas à percer dans le milieu et à la fin des années 80, elle est contrainte de faire la manche dans le métro, avec sa comparse Hélène Alevi. Cette expérience aboutit à un duo comico-lyrique qui va lui donner l’idée de créer le personnage Maria Ulrika Von Glott, cantatrice loufoque et physiquement imposante, dans le spectacle qu’elle écrit : L’Ultima Recital. Le succès est incroyable et après les fous rires et les ovations du public, elle reçoit le molière du meilleur spectacle musical en 1999.
Enfin, sa carrière est lancée. Après de multiples représentations, elle profite de sa notoriété et de ses qualités reconnues pour intégrer durant quatre saisons le jury de l’émission musicale de télé-réalité La Nouvelle Star, dans laquelle ses coups de gueule et son franc-parler attirent des millions de téléspectateurs et font le succès de l’émission. Et plus récemment, dans jury dans La France à un Incroyable Talent.
Sur scène avec son one-woman-show musical, Marianne James présente, avec humour au public la magie de nos voix, en transmettant sa grande expérience vocale.
